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Site du Domaine départemental de Pierresvives

De leur création en 1796 à leur installation au domaine départemental pierresvives à Montpellier en 2012, l'histoire des Archives départementales de l'Hérault s'écrit à travers des sites et des hommes.

Chronologie des Archives

  • 1796, Création des Archives départementales par la réunion au chef-lieu des archives des institutions supprimées et des nouveaux organismes. Elles sont installées dans les locaux de l’ancienne Intendance (où se trouvaient déjà celles des États du Languedoc), siège de l’administration départementale, qui deviendra en l’an X la préfecture de l’Hérault. Jean-Pierre Thomas, avocat et juriste s’en voit confier la charge.
  • 1838, Loi du 10 mai. Les Archives sont désormais financées par le budget du Conseil général.
  • 1841, Parution du cadre de classement des Archives départementales : apparition du principe du « respect des fonds ». Le classement des documents doit être fondé sur leur origine et non sur leur sujet.
  • 1857, Les archives départementales quittent les combles de la préfecture pour s’installer dans l’hôtel Bonnier d’Alco ou « maison Galavielle », du nom de son propriétaire, rue Fournarié. Elles y restent une vingtaine d’années, le temps que la préfecture s’agrandisse.
  • 1871, Louis de La Cour de La Pijardière est nommé archiviste. C’est le premier archiviste diplômé de l’École des Chartes.
  • 1891, Joseph Berthelé succède à La Cour. Archiviste éminent, il abattra un travail considérable, recensant notamment l’ensemble des archives des communes de l’Hérault.
  • 1910, Le département rachète à l’État les bâtiments du Grand Séminaire, ancien couvent des Récollets, nationalisés à la séparation des églises et l’État. Il y installe les archives qui y trouvent enfin la place qui leur faut, même si les locaux sont dépourvus d’électricité et chauffage. Du 18 juin au 30 octobre, 210 voyages avec 2 chevaux et un chariot à plate-forme sont nécessaires pour le déménagement des archives dans le nouveau bâtiment.
  • 1918, La chapelle du couvent des Récollets accueille les archives du Service historique des Armées, précipitamment évacuées de Vincennes devant l’offensive allemande
  • 1925, Maurice Oudot de Dainville remplace J. Berthelé et s’attaque au fonds immense de la Cour des comptes, aides et finances de l’Ancien Régime.
  • 1928, Obligation pour les notaires de verser leurs archives.
  • 1936, Obligation pour les services extérieurs de l’État de verser leurs archives (Tribunaux, Ponts et chaussées)
  • 1976-1979, Travaux de démolition des bâtiments du couvent des Récollets (sauf la chapelle) et construction de nouveaux locaux, équipés de 35 km de rayonnages, d’une salle de conférences, de locaux pour le service éducatif.
  • 1979, Loi sur les archives, leur donnant une définition précise et rappelant leurs champs d’action et l’ensemble des règles de communication des archives publiques.
  • 1983, La loi du 22 juillet confie aux départements la gestion des Archives départementales.
  • 2006, Les Archives départementales constituent au sein du Conseil général de l’Hérault le Département Archives et Mémoire, intégrant le soutien des associations d’anciens combattants des conflits depuis la Seconde Guerre mondiale, et une politique mémoire axée sur la collecte des témoignages.
  • 2008, Nouvelle loi sur les archives, modifiant les délais de communication (dans le sens d'une plus grande ouverture) et abolissant la distinction entre archives et documents administratifs.
  • 2012, Les Archives départementales intègrent le nouveau bâtiment pierresvives, doté d’une capacité potentielle de 60 kilomètres linéaires d’archives, de plusieurs salles de lecture, de services mutualisés (amphithéâtre, galerie d'exposition) avec les trois autres entités hébergées (Médiathèque départementale, Service des publics, Hérault Sport).

Les lieux de conservation

La préfecture

Les Archives sont conservées à la préfecture de de 1796 à 1910. D'abord dans les combles puis dans des locaux dédiés suite à l'agrandissement de la préfecture.

Le couvent des Récollets

Les Récollets, branche des Franciscains réformés, dite de l’Observance, sont introduits à Montpellier par Louis XIII après le siège de 1622 qui voit la reddition des forces protestantes. En 1663, l’évêque François Bosquet autorise leur installation près du portail de Villefranche, sur un terrain donné par un conseiller à la Cour des comptes. La construction du couvent est menée entre 1664 et 1666, et en 1689 la chapelle est bénie. La façade de facture classique est achevée en 1738.
En 1790, l’ordre des Récollets est supprimé, leurs biens sont saisis et vendus. L’administration se réserve l’usage du bâtiment qui sert d’annexe à la prison de Montpellier, l’église de magasin. Le projet grandiose d’installation d’un hôpital militaire ne verra jamais le jour.

Les bâtiments se dégradent. Le 15 avril 1805,  ils sont mis à disposition du diocèse de Montpellier pour abriter le Grand Séminaire qui s’y installe en 1807 après restauration. Dans la tribune est aménagé un appartement où résidait l’évêque lorsqu’il venait.
Entre temps l’église est érigée en paroisse sous le vocable de Saint-François.

En 1905, la loi de séparation des églises et de l’État nationalise les biens de l’Eglise. En 1910, le département de l’Hérault devenu propriétaire y installe les Archives. Le parloir, les appartements sont transformés en bureaux ; le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et les couloirs abritent les documents. Une des salles de la chapelle abrite la bibliothèque des Archives, une autre les bureaux des conservateurs.


En 1974, le plancher du couvent (cellules de l’étage) s’effondre sous le poids et l’entassement des masses de papier produites par les administrations. Face à ce danger, le département décide de faire construire sur le même site un dépôt neuf conforme aux normes archivistiques de protection et de conservation des documents. Les bâtiments conventuels sont démolis. Seule une partie du jardin, réduit cependant, et la chapelle échappent à la destruction. Le nouveau bâtiment ouvre ses portes en 1979 et est inauguré en 1980.


La chapelle est utilisée pour abriter les versements contemporains. En 2012, les Archives départementales déménagent à pierresvives.

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