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Site du Domaine départemental de Pierresvives

Atlas historique de la province de Languedoc

Sous la direction d’Elie Pélaquier, C.N.R.S., C.R.I.S.E.S. Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences humaines et Sociales, Université Paul Valéry – Montpellier III, 2009

L’atlas historique de la province de Languedoc a été conçu comme un outil de recherche dont l’objectif est de donner une représentation fine de la réalité languedocienne, qui puisse faire éclore des idées et servir de point d’appui aux investigations futures, mais il pourra également être utile à un public plus large qui, sans être partie prenante de la recherche universitaire, s’intéresse à l’histoire en général et à la province de Languedoc en particulier.

L’atlas se veut précis puisqu’il est construit à l’échelle des communautés d’habitants ou des communes, mais il englobe aussi un territoire assez vaste pour prétendre rendre compte, au moins en partie, de la complexité du processus historique. C’est un instrument évolutif, qui grandira au fur et à mesure de l’avancement des recherches.

Le Languedoc tire son nom de la langue que parlaient ses habitants depuis le IXe siècle, dans une aire qui englobe toute la moitié sud de la France, de la Gascogne à la Provence, avec pour bastions septentrionaux le Limousin et l’Auvergne1. Le présent atlas porte sur un territoire nettement plus restreint : celui où s’est constitué le comté de Toulouse, puis le « pais de la Languedoc », dont les limites à l’époque moderne sont devenues grosso modo celles du ressort du parlement de Toulouse. La formation de ce territoire fera l’objet de la première partie. L’atlas se concentrera ensuite sur un espace encore plus étroit : la province de Languedoc proprement dite, telle qu’elle a existé du milieu du XIVe à la fin du XVIIIe siècle et que caractérisent son assemblée des Etats, sa cour des Comptes, Aides et Finances de Montpellier et ses deux généralités de Toulouse et Montpellier réunies sous l’autorité d’un gouverneur et d’un intendant. Le texte introductif de cette deuxième partie se trouve en tête de celle-ci.

Afin d’éviter des allers-retours incessants entre le texte et l’image, des commentaires succincts ont été portés directement sur les cartes. Le lecteur soucieux d’en savoir plus, ou de mieux appréhender la continuité historique, pourra avec profit se reporter au texte d’accompagnement qui retrace l’Histoire du territoire languedocien (Annexe. 1e partie)

Le fond de carte utilisé est composite : pour le Languedoc proprement dit, c’est celui des communautés d’habitants, fruit d’un long travail d’investigation dont les résultats ont été publiés pour la première fois en 1989 dans le Bulletin de la Société languedocienne de Géographie, n° 1-2 ; quant à la Guyenne, pour lequel le même travail n’a pu être accompli, il s’agit simplement du fond des communes actuelles. Un texte retrace la Genèse des fonds de carte et les sources qui l’ont inspirée (Annexe. 2e partie). L’échelle indiquée sur les cartes vaut pour un format A4 et peut être un peu faussée si les dimensions de l’écran utilisé sont différentes.

Pour la période antique comme pour la période médiévale, pour lesquelles il n’existe aucun document cartographique original, on peut se poser la question de la pertinence d’une représentation cartographique. Le débat sur ce sujet est conduit par Jean-Loup Abbé dans un texte portant spécifiquement sur Les cartes du Languedoc médiéval (Annexe. 3e partie).

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